Carnet de route

TOUR DES FIZ
Sortie : Tour des Fiz du 20/09/2015
Le 20/09/2015 par PELLOUX André (Barratti)
Voilà trois années consécutives que le Tour des Fiz est au programme ; il n’a pas été réalisé du fait de mauvaises conditions météo. Cette fois : 2015 c’est la bonne !!!
Un groupe de sept participants* avec quasiment la parité (Jean-Claude sera content pour ses statistiques d’activités…) se lance donc dans cette aventure pour 1800 m de dénivelé, 25 km et 3 cols à enchaîner :
- le Passage du Dérochoir (2220 m)
- le Collet d’Anterne (1796 m)
- le Col d’Anterne (2257 m)
Tout commence par la montée à ce fameux Dérochoir ; le plafond est bien bas et certains redoutent de grimper cette première difficulté dans le brouillard.
Mais non !!!! Pas du tout !!!
Tout juste sortis du défilé dans les blocs** et au pied du « mur », le soleil est là ; il est bien apprécié car c’est notre 1ère pause.
On est donc au-dessus des nuages (on le répète !!!) et c’est parti pour une petite escalade facile et ludique très bien protégée par des cordes et des rampes métalliques.
Le Dérochoir est finalement vite « avalé » et c’est la découverte du superbe vallon de Sales et l’enfilade des Rochers des Fiz : le Marteau, les Pointes d’Ayères, la Pointe d’Anterne, la Tête à l’Ane (2804 m : point culminant), la Pointe de Charbonnière et la Pointe de Sales à l’extrême nord.
Le massif du Mont Blanc est quant à lui, dans toute sa splendeur. En émergeant de la mer de nuages et tout étincelant de neige fraîche tombée ces derniers jours, il baigne dans une lumière automnale avec toute sa majesté.
Bon, on ne va s’attarder plus longtemps ; il faut redescendre tout le vallon !
De 2220 à 1430 m !
Après le magnifique replat des chalets de Sales, on poursuit la descente sur un chemin caillouteux et l’impressionnant pas de Sales taillé dans la falaise. On profite des nombreuses cascades issues de résurgences car, rappelons-le, nous sommes sur un site calcaire avec une forte érosion qui a formé des lapiaz : un vrai gruyère !
La remontée au Collet d’Anterne constitue le dernier effort avant la pause principale. Il est 13 h : « Moi, de toutes façons, je m’arrête là !!! » peut-on entendre à l’arrière ; et « y faut pas y contrarier » si l’on veut prétendre à une lichette de Corbières … (merci Bernard pour cet excellent Cucugnan).
La suite se déroule dans la partie la plus sauvage et certainement la plus belle de la réserve Sixt-Passy : celle du Lac d’Anterne.
Le soleil reste bien timide pour cette partie mais l’ambiance s’en trouve encore plus authentique.
Au Col d’Anterne, « oh ! mais ça fait 1800 m de déniv’ !!! » : nous fait remarquer Laëtitia en pointant sa super montre. Eh oui … mais il reste encore 5 km à redescendre. Pas de problème : en prenant le chemin « jeepable », Moëde/chalets d’Ayères, chacun peut papoter avec son voisin ou sa voisine de rando.
C’est donc un retour tranquille avec de belles images plein la tête, de bonnes sensations dans les jambes et quelques raideurs pour certains ! Ca peut se comprendre !
André PELLOUX (Barratti)
(*) Annick, Laëtitia, Pascale, Bernard, Jean, Benoît et André
(**) Effondrement du Dérochoir en 1751