Carnet de route
TETE DE BOSTAN (2406m)
Le 06/02/2016 par PELLOUX André (Barratti)
(Massif du Chablais)
Et bien voilà ! Il suffit d’avancer d’un jour la sortie prévue au Fourchon pour « se payer » la Tête de Bostan dans de bonnes conditions ; mais ça « décoiffe » quand-même ! Nous sommes cueillis dès l’approche de la crête finale par un vent latéral de 45 km/h ; les vestes à cagoule « windstopper » sont les bien venues jusqu’au sommet !
La météo l’avait annoncé et on l’a eu … mais, dans nos mémoires, c’est déjà oublié au profit de cette belle journée placée sous le signe du partage.
Nous sommes nombreux au départ du parking des Allamands (4km au N de Samoëns) et tout le long de la piste forestière qui mène aux chalets de Bostan, nous pourrons côtoyer une cohorte de randonneurs … et oui, ces dernières années, le ski de randonnée connaît un engouement sans précédent.
Ce n’est cependant pas désagréable pour nous de fonctionner 2 par 2 ou 3 par 3 sur le chemin damé : il y a de la place et ça papote tout du long. Une occasion d’en savoir un peu plus sur le CAF de Douvaine… Il faut dire que nous avons 2 invités dans notre groupe (Gaëlle et Gilles : merci à eux pour leur présence très sympathique).
Juste avant le refuge de Bostan-Tornay, on prend à gauche pour se retrouver aux environs du Col de la Golèse : jonction avec le parcours qui vient de l’Erigné (hameau proche de Morzine).
Regroupement et pause au soleil. Des vingtaines de silhouettes noires se répartissent sur la crête qui mène au sommet ; on n’est pas tout seul… mais l’itinéraire se présente bien dégagé et à découvert. Deux, voire trois traces parallèles permettent de progresser sans gêne.
Le sommet est atteint vers les 13h ; on ne s’attarde pas ! Juste le temps d’admirer au loin les Alpes Vaudoises au-dessus des Diablerets, les Dents du Midi et les Dents Blanches. Benji est à l’aise au milieu des randonneurs : 1200 m de dénivelé à quatre pattes avec un vent à décorner les bœufs… plus la redescente quand d’autres vont se laisser glisser : chapeau, le toutou !
La descente, c’est d’abord sur la croupe de Bostan avec une neige de piste, puis alternance de poudreuse aux endroits abrités et de neige juste ramollie en surface.
C’est donc facile et ça tourne avec les oreilles !!!
Grande pause au soleil et sans vent ; on s’échange des chocolats, du vin d’Aoste, du Cahors, des bugnes, du café, du thé ; bref tout ce qu’il faut pour un bon moment de convivialité. Les « quinqua-tondus » vont de leurs plaisanteries et sont en forme !
Retour aux voitures par le chemin forestier tout en neige de printemps.
On termine cette belle journée chez les Septimontains* pas loin du fameux tilleul de la place (âgé de plus de 600 ans quand-même !).
Merci aux participants :
Laëtitia MORAND, Gaëlle COUTURIER, Gilles BONAZ, Christian LERAY, Patrick PHILIPPE, Bernard PETITJEAN, Gilles DURAND, Antoine MARTIN, Jean PRADEL et André PELLOUX (Barratti)
André PELLOUX (Barratti)
(*) Le toponyme de Samoëns désignait une croyance locale des « sept monts » qui entouraient la commune. Origine franco-provençale
