Carnet de route

POINTE DE SOUS_DINE (2004 m) (massif des Bornes)
Le 24/09/2017 par PELLOUX André (Barratti)
(Massif des Bornes)
Malgré les récentes belles journées d’automne, les chutes de neige (jusqu’à 1800 m) de la semaine dernière ne nous ont pas permis de réaliser l’arête à Marion prévue au programme ce dimanche 24 septembre.
Aussi, était-il opportun de proposer une sortie « moyenne montagne » en versant sud un peu à l’écart des massifs habituellement fréquentés.
Sous-Dine par le Pas de Roc : en voilà une bonne idée !!!
Nous sommes un petit groupe homogène de 4 (Annick, Benoît, Jean et André).
1ère séquence : le Pas du Roc avec un peu d’histoire : Le pas du Roc fut taillé vers 1830 pour acheminer du bois à l’ancienne verrerie en contre-bas, loin des préoccupations touristiques actuelles... Maintenant, imaginer de tracer un itinéraire coupant une si haute falaise d’une telle manière !!!! (photos N°2 et N°3). Ce passage vaut à lui seul le détour, offrant le seul accès "par le bas" au vallon du Champ Laitier. C’est une randonnée assez déconcertante donnant l’impression d’être effectuée dans le désordre : car, après avoir franchi pentes raides et falaise vertigineuse, on se retrouve au fond d’un large vallon, sur une prairie plate entourée de collines boisées débonnaires, ne laissant pas du tout transparaître l’altitude, et encore moins l’impressionnante ascension pour y parvenir...
2ème séquence : le long vallon de Champ Laitier jusqu’au Col du Câble : La montagne de Sous Dîne, qui borde la vallon au nord, est un joli sommet offrant vers le nord une très belle vue sur les plaines de l’Arve et du Léman, et de l’autre côté la complexité des massifs alpins. Son accès par le pas du Roc est plus long, mais aussi beaucoup plus varié que les habituels itinéraires par le nord-ouest. La longueur résulte surtout de bon nombre de grands faux-plats sur l’itinéraire. Mais pour nos «joyeux drilles » : aucun problème ; ils ne voient pas le temps passer vu qu’ils « tchatchent » tout du long !
3ème séquence : La traversée des arêtes : cheminement au départ sur des Lapiaz, puis franchissement des ressauts (équipés de câbles) sans difficultés. Nous côtoyons des bouquetins qui se dorent tranquillement au soleil.
4ème séquence : le sommet et la longue redescente en boucle sur les chalets de Landron : le moment de déguster les spécialités de chacun devient un rituel bien apprécié ; une toute petite sieste est même autorisée avant le retour par le plateau sommital où la vue est très étendue du Jura jusqu’aux Alpes du sud.
André PELLOUX (Barratti)